Véridique
Véridique,
Pour tout vous dire, je ne suis pas une pro du nettoyage des vitres. Mais je les fais, sans excès, et sans faire appel à un professionnel.
Fait exceptionnel, un orage violent a rabattu toutes les larmes de la terre sur ma baie vitrée ! Je ne voyais même plus les crottes de mouches ni à l’intérieur, ni à l’extérieur ! C’était déjà ça...
Il me fallait donc, par la force des choses, passer à l’action.
Pour plus de compréhension, quelques explications techniques ne seront pas de trop !
Ma baie vitrée est composée de deux parties :
Une partie haute : Perchée sur ma chaise pour la nettoyer par l’intérieur, c’est sans problème.
Je frotte ! je frotte !
Pour nettoyer et accéder à la partie extérieure, deux mètres de long sur un mètre de hauteur en double vitrage. A manœuvrer, je vous assure : c’est lourd !
La baie vitrée pivote à mi-hauteur pour se retrouver soit à l’horizontale, soit la tête en bas. Ainsi le dedans tout propre, se retrouve dehors. Ouf !
Alors je frotte ! je frotte !
Petit constat : il reste toujours des traces pour les non PRO donc je recommence l’opération ! Même si je sais que des reflets apparaitront toujours, malgré mes efforts. Donc je frotte et je refrotte !
Enfin, je passe à la partie basse. A 40 cm du sol. Elle est fixe ne fait que quarante centimètres de haut sur deux mètres de long. Taille de guêpe et en plus inamovible ! Ouf ! Elle est séparée de la partie haute par une traverse en bois.
Je fais l’intérieur à genoux. ça roule !
Je frotte ! Je frotte !
Pour faire l’extérieur, il faut toujours, passer le bras au-dessus de cette partie basse, tandis que la partie haute est toujours stationnée à l’horizontale.
Donc je frotte, je frotte !
Je regarde, plutôt satisfaite, mon travail de la partie basse.
Exceptionnellement, je me souviens que la partie haute, fixée par l’opération du Saint Esprit, est encore à l’horizontale... sinon la bosse est prévue au niveau du crâne !
Puis riche de mes expériences passées, je lève mon regard et ma tête avec prudence, pour voir le rendu de la partie haute et vérifier d’éventuelles traces rebelles.
En principe, il y en a toujours, n’est-ce pas ? Concentrée, je regarde juste au-dessus de la barre en bois fixe qui reunit les deux parties de la baie.
Et là ! Que vois-je ?
Oh ! Surprise ! Pas une trace sur la vitre ! Rien ! Pas la moindre crotte de mouche, pas la moindre trace de goutte d’eau ! Pas même un reflet sournois ! Je vois ciel et montagnes à l’état pur jusqu’à l’infini de l’espace, sans la moindre ombre au tableau.
Plus que fière de moi, cela n’existe pas !
Je me redresse en douceur. Ma tête heurte délicatement la baie vitrée restée grande ouverte à l’horizontale.
Moralité si vous voulez des vitres impeccables, laisser vos fenêtres ouvertes ... sur la vie !! SD le 25 juin